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Compte rendu du 1er trimestre
2011
2ème
trimestre - 3ème trimestre -
4ème trimestre |
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Samedi 15 janvier
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Grotte de
Jujurieux - Sortie initiation :
C’est dans la grotte de Jujurieux que
Magali et Franck nous ont fait découvrir la spéléologie.
6 heures sous terre… et un passage
inoubliable par la sableuse. C’était tellement bien la sableuse que j’y suis
resté un petit moment… Merci à Franck pour les coups de pied et à Magali
pour les encouragements !
En fin de
journée nous étions finalement contents de sortir pour admirer le coucher de
soleil ;-)
La spéléo
procure une sensation agréable, parfois étouffante, de se retrouver seuls
dans cet univers étrange. Aucune lumière, aucun bruit sauf celui des gouttes
d'eau qui tombent pour former des stalactites. Nous gardons en tête de
belles images et sensations de cette expédition mais également de nombreux
bleus et courbatures!
Merci Magali
et Franck !
Maxime.
TPST :
6h30 - Participants : Magali, Franck. Initiés : Lætitia,
Maxime.
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Samedi 15 janvier |
Grotte du
Crochet Sup. - Sortie initiation :
J'ai attendu
cette journée avec impatience.
Nous sommes
partis de Bellegarde pour aller à Dorvan, qui se situe dans les alentours d'Ambérieu.
Quand nous
sommes arrivés sur place, nous nous sommes changés et avons commencé à
marcher jusqu'à un petit chemin.
Puis nous
sommes rentrés dans une grotte.
J’ai bien
aimé la spéléo, il y a beaucoup de sensations
et de choses à découvrir.
C'est très sportif et culturel, il y a une
très bonne ambiance et des gens en qui on peut avoir confiance.
Je suis prêt
à recommencer cette expérience.
Matt.
TPST :
3h - Participants : Mika, Axel, Sylvain L. Initié :
Matthew |
Dimanche 30
janvier |
Grotte de
la Bouna - Classique :
Rendez-vous au
pont Carnot à 13 heures 30 avec toute l'équipe pour se préparer dans le
froid et l'ombre du Fort l'Ecluse.
Puis on rentre
dans la BOUNA par la vieille galerie artificielle, magnifique ouvrage de
pierre de taille fait il y a plus de cent ans pour drainer l'eau de la
Montagne et éviter un effondrement déjà produit. On débouche ensuite dans
la grotte naturelle, longue galerie noire ponctuée d'une voûte mouillante et
se terminant par un beau siphon.
Séance photos
puis retour tranquille avec recherche de silex, explications géologique de
Bertrand et on ressort par le conduit principal en admirant les différentes
strates de roches qui défilent sous nos yeux.
Arrivés aux
voitures, nous saluons Bertrand et suivons un Vistalle tout content de nous
faire découvrir sa fameuse Bramaboeuf.
Christophe.
TPST :
1h30 - Participants : Mika, Christophe, Vistalle, Bertrand, Matthew,
Dougy (chien de Mika).
Grotte de
Bramaboeuf - Classique :
Nous suivons
un Vistalle tout content de nous faire découvrir sa fameuse Bramaboeuf.
Petite grotte
tapis sous un petit chemin qui sent la noisette, qui n'a ni queue ni tête,
et qui descend aux pertes de la Valserine. Nous sommes allés tous au fond,
qui n est pas le fond car Mika va lui péter le siphon .
Un siphon haut
perché (7-8metres) accessible par une corde toute pourite ou une escalade
que l'on m'avait dite petite (Ah la relativité des choses...).
Petite séance
vidéo avec Matthew sous la petite cascade pendant que Mika monte au siphon,
puis on repart en sens inverse ou l'équipe se scinde en deux : Vistalle et
Mika en opposition en haut et matthew et moi en bas dans l'eau froide
jusqu'aux bourillons. J'y ai d'ailleurs bramé comme un bœuf.
Pour finir,
petite initiation spéléo avec Dougy qui s'est montré très calme une fois a
l'intérieur, contrastant avec son comportement extérieur.
Ce fut donc
une journée bien humide mais sympathique et motivante pour retourner voir ce
qu'il y a après ce siphon.
On n'a pas
fini de parler de Bramaboeuf !
Christophe.
TPST :
30min - Participants : Mika, Christophe, Vistalle, Matthew, Dougy (chien
de Mika).
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Samedi 5 février
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Le CORA organisait un week-end comptage des chiroptères.
Le SCMJCB a bien sûr été associé à l'événement, qui est malgré tout resté
assez confidentiel pour limiter le nombre de participants afin de ne pas
déranger les p'tites bêtes.
Carrière de
la Sabla - Comptage chiros :
RV à 9h00
devant la carrière. Nous retrouvons Robin (SCMJCB/CORA), Marco "Tamaloup" (GSHL),
Hervé (SCBBB), Vincent (chargé de mission contrat de rivière), Véronique
(directrice CORA) et Daniel (gestionnaire du gite pour la nuit). Marco et
Hervé partent dans le réseau sup. et les autres se séparent en deux pour
faire l'inférieur en deux groupes.
Une entrée
plutôt humide (cuissardes ou néo obligatoires) puis le reste au sec. Notre
groupe comptera plusieurs individus isolés et sera fier d'apprendre aux
autres l'existence d'un groupe de 17 individus. Après qu'ils nous aient
écrasé avec leur groupe d'une centaine d'individus, nous regagnons la
sortie.
Au final, un
comptage plutôt positif, avec une augmentation sensible de la fréquentation
hivernale.
Franck.
TPST :
2h - Participants : Magali, Robin, Franck et, hors club : Hervé,
Marco, Vincent, Véronique et Daniel.
Mine de
Saint-Champs - comptage chiros :
Après un pique
nique sympa sous le soleil du lac de Barterand (Bordeaux moelleux offert par
Marco !), nous gagnons la mine. Yoann (CORA) nous a rejoint tandis que
Daniel et Véronique nous ont quitté.
Là encore,
nous nous séparons en deux pour parcourir plus rapidement l'intégralité de
la mine. Des groupes réduits permettent aussi de limiter le dérangement.
Pour ma part,
je prends beaucoup de plaisir à découvrir le site, qui est vraiment très
beau. Nous utiliserons un bout de corde pour descendre "par la rivière".
Marco m'emmène voir une galerie concrétionnée et nous ressortons le long du
lac.
Ici aussi, un
comptage très satisfaisant avec une augmentation de la fréquentation.
Franck.
TPST :
2h - Participants : Magali, Robin, Franck et, hors club : Vincent,
Hervé, Marco, Yoann.
Tunnel de
la carrière de Vollien - comptage chiros :
Un crochet par
ce site, où les quelques centaines de mètres de tunnel boueux se révèleront
bien pauvres en bébètes. J'ai malgré tout apprécié la découverte du site,
étonnant et bien caché.
La journée se
poursuivra par une raclette au gite, gentiment offerte par Robin et son
collègue Olivier (CORA) venu rejoindre le groupe pour les comptages du
lendemain.
Franck.
TPST :
30min - Participants : Magali, Robin, Franck et, hors club : Vincent,
Yoann |
Mardi 8 février
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Grotte de
la Félicité - Désiphonnage :
J'ai été à la
Félicité ce soir à 18h30 avec la pompe. Vistalle m'a gentiment rejoint sur
place et a attendu que je ressorte. J'ai pu amorcé le siphon 1. Avec un peu
de difficulté car le tuyau rouge ne s'emboite pas dans l'embout de la pompe!
Mais bon, j'y suis quand-même arrivé. Julie, qui passait par là, s'est
arrêtée pour prendre des nouvelles et "s'inscrire" pour demain.
On y retourne
demain à 19h00 pour amorcer le siphon 2. Si tout va bien, on pourra donc
faire une grosse séance jeudi soir à 18h30 ou 19h00 avec pour objectif
d'aller au fond et voir ce que cela donne vers le chantier de désob'. Si on
y parvient, on pourra peut-être passer l'étroiture (pèlerins,
réjouissez-vous!), installer le tuyau dans la gouille d'eau découverte cet
été pour pouvoir la vider à l'avenir. (Rappel : petit tuyau d'arrosage blanc
que l'on a trainé au fond cet été pour vider l'eau de l'étroiture, et dont
on n'a pas eu besoin sur le coup).
Sylvain.
TPST :
30min - Participants : Sylvain S..
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Mercredi 9 février |
Grotte de
la Félicité - Désiphonnage :
On a donc été
à la Félicité ce soir. Le siphon 1 s'était impeccablement vidé! La suite
était particulièrement sèche, notamment le passage bas dans les graviers
avant d'arriver à la montée vers les siphon 2 où, d'habitude, il faut se
glisser de coté pour éviter une flaque. Par endroit, il y a des belles dunes
de sable avec des vaguelettes! Comme d'hab', on a l'impression de faire de
la première ! Bien entendu, le siphon 2 est plein. Par contre,
l'accumulation de sable est considérable ! Nous avons entrepris l'amorçage
des 2 tuyaux. Celui qui était en service la saison dernière a pu être
réamorcé avec la pompe. Au début, il en sortait une eau chargée en sable. Le
débit obtenu est particulièrement faible. Nous ne sommes pas parvenu à le
rendre plus important.
Quant au 2ème
tuyau, remis en fonction cet automne, on n'a pas eu besoin de la pompe !
Rien que le fait de baisser la sortie du col de cygne à suffit pour le
réamorcer ! Là aussi un débit plutôt faible. Mais avec une eau plus propre :
il semble que les pierres disposées à l'entrée du tuyau par Jean-Jacques
aient permis d'éviter son ensablement. Astuce à retenir!
Des débits
faibles mais les 2 tuyaux fonctionnent. On a donc bon espoir pour passer
demain soir ! D'autant plus que vu la quantité de sable dans le siphon 2, il
n'y a probablement pas beaucoup d'eau à vider. Pour ce qui est du fond,
j'espère bien y voir de l'eau, justement ! Si c'est le cas, on pourra voir
si on arrive à amorcer le tuyau d'arrosage qu'on à trainé sur place pour
vider la gouille d'eau, sans l'aide d'une pompe. Ce serait embêtant d'avoir
à l'amener là-bas ...
Mais encore
faut-il pouvoir y aller. Inch'Allah!
Sylvain.
TPST :
1h - Participants : Sylvain S., Vistalle.
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Jeudi 10 février |
Pont des
pierres, grotte de Coz - Classique :
Rendez-vous à
16h30 avec Christophe pour visiter plusieurs cavités. La première,
direction le pont des Pierres, coté Confort. Nous avons pris un chemin qui
nous a mené très en aval sur la Valserine. Nous avons remonté le lit de la
rivière en pratiquant du canyoning à l’envers, afin de nous retrouver
presque a l’aplomb du pont, à l’entrée de cette galerie artificielle ou un
gros ruisseau sort. Nous avons franchit le mur de pierres qui, jadis, devait
empêcher l’autochtone de pénétrer cet endroit, avec de l’eau jusqu’en haut
des cuisses et avec divers effondrements de marnes rongées par l’humidité
ambiante. Arrivés a la fin, l’eau arrivait par une petite brèche faite dans
un remplissage glacière. Christophe a fait quelques photos, nous sommes
ressortit et avons pris le bon chemin qui repartait directement au dessus du
trou. Ensuite, direction Coz, pour voir les stigmates des crues de la fin
2010 : les tuyaux étaient tous ressortis, bien emmêlés et le siphon était
pratiquement plein.
Vistalle.
TPST :
2h - Participants : Vistalle, Christophe.
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Jeudi 10 février |
Grotte de
la Félicité - Désiphonnage :
Après, nous
avions rendez-vous à 19h00 à la Félicité en compagnie de Sylvain pour voir
le résultat de la veille concernant le S2 : le gros tuyau souple était
désamorcé, le rigide ne coulait pas mais était encore amorcé par le « col
de cygne » mais le siphon avait très peu baissé à cause du remplissage de
sable. Nous avons péniblement réamorcé le gros et descendu le second mais
ils coulaient avec un débit assez faible. Ces sorties à la félicité ont pour
but de mieux comprendre le fonctionnement de ce trou durant l’hiver. Nous
sommes ressortis vers 20h00 et direction une bonne table « Capri ce n’est
pas fini » .
Vistalle.
TPST :
1h - Participants : Vistalle, Christophe, Sylvain S.
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Dimanche 13 février
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Stage
autosecours CDS01 - Bourg en Bresse :
Pour une
fois qu'on arrive en avance !!!
Nous
voilà enfin devant le gymnase de Bourg en Bresse.
Sur le
bar du hall d'accueil nous attendent boissons du matin et petits gâteaux qui
nous font patienter le temps que tout le monde arrive.
La
journée commence par une vidéo sur le syndrome du harnais. Données médicales
et études scientifiques à l'appui. Dommage le doc est un peu vieux...
Puis
direction la salle de torture (euh, non, la salle du gymnase).
Nous
avons le droit à une démonstration du décrochage façon croll-à-croll, et
c'est ensuite à nous de tester !
Après de
multiples décrochages à 3 (ben oui, 2, c'était moins rigolo...) réalisés par
notre sauveur Damien, c'est le débriefing et la pause miam !
Le début
d'après-midi sera dédié au décrochage "balancier grande longe".
Youpi,
j'y arrive ! Même avec 20 kg de plus que moi à décrocher !
De
manière générale, je crois que cette technique a été nettement mieux réussie
par tout le monde que le croll-à-croll !
Puis nous
avons coupé quelques cordes pour sauver encore quelques téméraires qui
n'avaient pas encore assez mal aux cuisses !
NB :
c'est fou comme on coupe bien une corde avec une pédale !!
Après un
dernier point tous ensemble sur le déroulement de la journée, les méthodes
de décrochement et les règles de sécu de base, nous nous quittons sur ces
mots :
"La
spéléo, ce n'est pas suivre celui qui est devant, mais attendre celui qui
est derrière."
(Si
quelqu'un a le nom du véritable auteur de cette maxime, qu'il le fasse
savoir !)
Magali.
Participants :
Julie,
Sylvain, Franck, Magali.
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Samedi 19 février |
Grotte de
la Félicité - Grotte de Coz - Désiphonnage :
Après un
rapide appel téléphonique, rendez-vous au parking de la Félicité à 15h30.
Axel est déjà présent, son père l’ayant déposé quelques minutes avant. Ce
dernier n’ayant pas de casque, je lui confie le mien et, avec Christophe,
ils vont récupérer la pompe située juste avant le S2. Je profite de leur
demi-heure sous terre pour nettoyer le dépotoir qui nous sert de parking
avec un grand sac poubelle que j’avais apporté. La pompe dans le coffre,
nous rejoignons Coz.
Avant d’aller
dans le trou, nous continuons le chemin jusqu’au bout pour répondre aux
questions d'Axel concernant le gros tuyau en fer vu au début de ce chemin.
Nous arrivons au bout du chemin et apercevons les vestiges d’anciennes
constructions qui dirigeaient l’eau vers ces conduites forcées qui devaient
alimenter un moulin situé au pont de Coz .
Pour revenir
nous avons deux choix : soit revenir par le chemin jusqu'à la grotte ou
passer par l’intérieur de cette conduite forcée. Je vous laisse deviner la
solution retenue...
Arrivés au
trou, nous remettons le tuyau noir en place, après avoir démêlé tous
ceux sur place (le rouge, le noir, le jaune, et le bleu clair). Christophe
part au fond avec le noir, suivi d'Axel. Moi, je suis resté a l’extérieur
pour éviter qu’il ne se coince. Avec le gros dénivelé, vu la longueur du
tuyau, l’amorçage a été rapide. Nous sommes ressortis et avons ramené les
tuyaux jaune et bleu et la pompe .
Vistalle .
TPST :
1h - Participants : Vistalle, Christophe, Axel. |
Samedi 19 février
Dimanche 20 février |
Week-end
Spéléo-Secours 01 à Hauteville :
Pour
commencer, c'est avec un petit quart d'heure de retard que toute notre
équipe de Bellegarde arrive au gymnase de H3S de hauteville.
Le premier
cours concernant les communications fait par Hervé M, et en particulier le
système Nicola, est commencé, mais chacun prend vite le pli,
et tout le monde reste très intéressé, en particulier Sylvain, fort motivé
pour aller passer un stage dans cette spé'.
Après une
petite manipulation de ces équipements, c'est au tour d'Éric Zipper de
prendre la parole.
Éric zipper
est en fait l'ancien président du SSF, aujourd'hui conseiller technique dans
le Haut-Rhin, et membre du Groupe Spéléo Alsace. Il nous fera, tout
au long de la journée et de la soirée, diverses présentations comme la
communication aux médias lors d'un secours, la présentation du SSF, le
protocole médicalisé, la gestion du stress en secours, etc... Des
interventions des plus intéressantes au vu du passif du bonhomme.
Pour l'après
midi, c'est au CS d'Hauteville que nous nous rendons pour faire le tour du
VIMP (véhicule d'intervention en milieu périlleux) dans lequel est stocké le
matos du SSF 01, puis pour parler du boulot des équipes ASV (assistance
secours aux victimes) avec Yves M. C'est a mon tour, ainsi que Julie, d'être
des plus intéressés par cette aspect du secours, Éric nous ayant même
proposé d'intégrer un de ces stages départementaux en Alsace (les nationaux
m'étant fermés...)
courant juin pour approfondir la chose.
La soirée est
rythmée par Éric d'abord, puis Bernard pour les principes de gestion ainsi
que le plan de secours SSF 01.
Après une nuit
difficile (j'ai empêché toute ma chambrée de dormir à cause d'une grosse
toux), direction les tunnels de Charabotte pour une mise en situation, et
l'élaboration de plusieurs ateliers techniques d'évacuations (tyro, palan,
frein de charge, etc.......) qui nous prennent la matinée, pour un passage
de la civière l'après midi. Ce sera justement votre serviteur qui sera mis
dans la civière, le meilleur moyen selon moi de voir tout le monde bosser,
de se rendre compte de chaque erreur, et d'apprendre au mieux. Et mis à part
la tyro où je me suis retrouvé planté dans un arbre, tout a été nickel...
La fin de
journée pour moi sera ponctuée par le passage sur la via de la Charabotte
avec Fred M et M. Hugon himself, maître des travaux de cette "rando du
vertige" des plus impressionnantes...
En conclusion,
un week-end génial, plein de nouvelles connaissances pour moi, et le mot de
la fin à JB de la SDNO qui lança cette petite phrase lors du debrief :
"Moi je
suis intéressé par tout les postes qu'on a pu voir ce week-end, le truc
c'est que je veux juste faire ce pourquoi on aurait besoin de moi."
Bien lancé,
sous forme de boutade, mais au combien vrai...
Merci donc aux
CT, Bruno, Guy, et Bernard pour l'organisation sans faille, à Eric de s'être
déplace et de nous avoir fait partager son expérience, et à tous les autres
de nous avoir accueilli dans la belle équipe du SSF 01
Participants :
Magali, Julie, Sylvain, Jérôme, Mika.
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Samedi 27 février
(Cliquez sur la photo pour l'agrandir.)
(Cliquez sur la photo pour l'agrandir.)
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Grotte du
chemin neuf - Grotte des Eglises Sourdes - Classique :
Arrivés à Lacoux, nous nous changeons
rapidement et gagnons en 5 minutes l'entrée du trou. Pendant que j'équipe
sous l'œil attentif de Sylvain et Diane, le reste de l'équipe va faire un
tour à la grotte des Eglises Sourdes (ils ont même réussi à faire une
traversée !).
Il est 11h30.
Je prends mon temps pour essayer de faire
un équipement simple mais efficace. Ne connaissant pas du tout la cavité, et
les spits criblant les parois, c'est pas facile !!!!
Après une brève main courante et un puits
avec déviation, je débouche dans une galerie déclive. Ne sachant pas sur
quoi ce plan incliné va donner, j'installe ma 2eme corde. (en fait, il n'y
en a pas du tout besoin, cf plus loin...)
Sylvain et moi comptons 8 petits rhinos
entre la base du P1 et le passage bas concrétionné !
Après le passage bas dans les concrétions,
nous atteignons le haut du 2ème puits. Pendant que j'équipe,
certains vont visiter une galerie sup.
Les spits se font rares ou foireux, du
coup, je mets un temps faramineux à équiper. Surtout que ma 3ème corde est
trop petite et qu'il faut que je la raboute à ma 4ème et dernière
corde (pour 2 mètres seulement !!!).
Après échange de hurlements dans le puits
entre Franck et moi (via Diane !), il est décidé que Franck récupère la
corde n°2 dans le plan incliné (car plus longue), et qu'il fasse l'échange :
cela nous permet donc de récupérer les cordes n° 3 et 4 pour descendre
ensuite le puits des lames. Quoi ? Mais non c'est pas compliqué !...
En bas de ce dernier puits, un plan incliné
un peu boueux mène à un tas de blocs éboulés. Il y a plusieurs passages.
Comme je suis en avance j'explore cet amoncellement de rochers. Il y a même
un toboggan ! Aïe le coccyx si on ne prend pas garde aux lames qui
dépassent discrètement !
Diane et moi sommes aux premières loges
pour admirer les glissades de chacun !
Nous mangeons à la base du toboggan.
Après une courte pause déjeuner, nous
partons explorer la branche de gauche. Nous délaissons un peu plus loin le
puits des lames sur notre droite, ce sera pour plus tard.
Devant ce qui semble être un bouchon
stalagmitique, l'équipe se scinde en deux : une réussi à passer à travers le
bouchon, l'autre (dont moi) explore une galerie remontante sur la droite.
Les deux équipes font rapidement demi-tour au fond de leur galeries
respectives, et s'échangent conseils et galeries ("attention ça glisse",
"attention ya un trou" !). Au fond de celle qui descend, un grand rhino
attend tout seul le retour du printemps.
Nous nous rejoignons de nouveau et
rebroussons chemin en direction du puits de lames. C'est Franck qui prend le
relais de l'équipement, secondé par Sylvain, troisièmé par moi. En faisant
avec ce qui nous restait (c'est à dire pas grand choses à part 15 amarrages
!!!), nous tentons d'éviter les frottements : pas de bol, le puits porte
bien son nom... et nous manquons cruellement de sangles. Et en plus, les
spits sont rares...
Ben oui, avec plein d'amarrages naturels,
pourquoi planter un spit ???
Ben oui, mais déjà fallait-il le savoir...
Après bien des hésitations, le fond est
atteint, et toute l'équipe descend, plus motivée que jamais de voir le fond
du Chemin Neuf !!!
Le remontée du puits des lames se fait au
son des cris d'Axel : "je gliiiiiissssse !".
Avant de remonter pour de bon, nous faisons
un tour dans la galerie de la boue. Avec ce nom là, nous avons tous été
étonnés de ne pas en trouver plus (de boue).
Quasiment au fond, un murin (grand m. ?)
dort profondément.
Nous nous arrêtons au niveau d'un petit lac
boueux. Certains s'aventurent de l'autre côté, mais rien de bien attirant :
petit et plein d'eau. Nous faisons donc demi-tour, et attaquons sans tarder
les derniers puits.
Diane en tête, Axel en sandwich entre
Sylvain L. et moi, la colonne remonte doucement. Ah ces ptits jeunes qui
n'en font qu'à leur tête ! ;-)
Sylvain S. s'est proposé pour déséquiper.
Arrivés à la sortie, c'est la nuit et la
pluie qui nous attendent...
19h00 : les 5 premiers arrivés retournent à
la voiture.
Franck et Sylvain suivront bientôt.
Voilà une belle sortie, à refaire avec le
bon nombre de sangles cette fois-ci !!!
Et ce sera plus facile maintenant qu'on
connaît !!
Magali.
TPST :
7h30 - Participants : Diane, Magali, Christophe, Axel, Sylvain S.,
Sylvain L., Franck.
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Dimanche 28 février
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Grotte de Coz
- Sortie désob :
RV est pris
sur le parking du pont sous un petit crachin qui ne nous laisse guère
d'espoir quant à la possibilité de passer le siphon. Direction donc le trou,
une première pour moi car je n'y suis encore jamais allé !!!!!
Sylvain S. et
Jé s'engagent les premiers et se rendent compte que le siphon passe
"presque". Pompage-amorçage : on reviendra voir après, le temps d'attaquer
un peu la topo, rapidement, car Jérôme qui s'y attaque en solo se
retrouve... sans crayon !
Retour donc au
siphon, et ça passe, sans même se mouiller, alléluia...
On peut
s'attaquer à gratter au fond pendant que Sylvain L. qui fouille la glaise
débusque une molaire, ou quelque chose qui y ressemble, on verra avec
Bertrand.
La désob ne
laissant guère d'espoir, nous nous engageons dans la galerie sup., avec
passage d'une voûte plutôt mouillante et plutôt fraîche, nous menant sur des
galeries bien noires et en cul de sac pour la plupart... On continuera les
recherches plus tard, l'heure étant bien avancée.
Nous nous
dirigeons vers l'extérieur pour un lavage sous la gouttière de la station.
Pour la petite
histoire, mieux vaut prendre du change si on ne veut pas finir en damart-pyjama
lors d'un crochet café au MacDO...
Mika.
TPST :
2h - Participants : Sylvain S., Sylvain L., Jérôme, Mika.
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Mercredi 2 mars |
Grotte de Coz
- Visite Scientifique et technique :
Coz n'a jamais
vu tant de monde un soir de semaine à 18h30 : pas moins de neuf
personnes ! Deux objectifs : pour moi, commencer à fixer le tuyau de
désiphonnage et visiter derrière le siphon ; pour les autres, en particulier
Bertrand et Bébert, voir la tête du remplissage au fond du trou.
Bertrand est
arrivé plus tôt et a passé le siphon, qui ne contient qu'une vingtaine de
centimètres d'eau. Malgré tout, nous amorçons le tuyau avec Sylvain et
quelques difficultés. Pendant que ça se vide, je vais jouer du perfo pour la
fixation du tuyau.
Je reviens au
siphon, vide, alors que tout le monde rentre du fond. Sylvain accepte de me
faire visiter les lieux. Des étroitures, de la glaise, de l'eau : le bonheur
total ! Quand tout est vu, nous retournons nous changer aux voitures.
Franck.
TPST :
1h30 - Participants : Julie, Sylvain S., Axel, Jérôme, Bertrand,
Franck, Bébert (SDNO), Lulu (SDNO) et Gibus en accompagnateur surface.
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Samedi 5 mars |
Grotte de Coz - Sortie technique et classique :
On est deux samedi après-midi sur le parking de la
grotte, pour une nouvelle visite de cette petite grotte décidément très
populaire en ce moment !
Comme cela
fait longtemps qu'on a fait le tour de ce trou, c'est une sortie technique,
on va fixer le tuyau de désiphonnage pour qu'il ne soit plus sorti par les
crues. On s'organise rapidement, je passe devant et avance en faisant des
trous au perfo. Christophe est derrière, il dispose les inserts plastiques
avec les colsons. Arrivés au siphon, on constate qu'il reste passable mais
il a bien remonté, a peu près 15cm de flotte sur les 2m du passage bas.
On repart dans
le sens de la sortie en fixant le tuyau : de cette façon, ça nous permet
d'être sur d'avoir une longueur de tuyau adéquate dans le siphon. Sauf que
cette fois notre mécanique bien huilée va rencontrer un obstacle : ces
saletés de colson cassent tous les uns après les autres ! C'est rageant on
va mettre autant de temps à fixer le premier point qu'à percer tous les
trous ! Et il en reste une bonne quinzaine. Bref, ce retour va faire perdre
du temps et mettre notre patience à rude épreuve. De temps en temps, un
miracle se produit avec des colsons qui tiennent, mais pour la plupart on
fera comme on peut avec une grosse incertitude sur la pérennité du système.
Il faudra surement aller les changer.
Suite à ces
quelques travaux, Christophe a envie de faire le tour de la grotte qu'il ne
connait pas. Evidemment, je rechigne un peu, n'ayant pas envie de me
mouiller, mais au final on y retourne. Un petit temps d'arrêt devant le
siphon et, après quelques encouragements, c'est parti. Passage sur le dos,
mode contorsionniste, je m'accroche au plafond et voilà, dehors pas mouillé,
c'est fou l'ingéniosité qu'on peut avoir quand on est frileux ! On fait le
tour du chantier puis de la partie sup. Christophe est étonné puisqu'un
certain spéléo habitant de Lancrans (je ne le nommerai pas, il est dans une
ruelle bien en pente après le Sorgia) lui avait dit que c'était tout petit !
Au retour,
Christophe regardera avec amusement mon passage en fosbury dans le siphon,
le niveau d'eau se rapprochant de plus en plus du haut de la nuque de ma
combi. "Attention !!" Paf ! Trop tard, je suis trempé ! En traitre,
par la nuque, c'est vraiment pas très agréable...
On finira par
remettre le tuyau de douche et, magnanime, Christophe offre deux tournées de
bières , une par siphon ! Un principe à développer ! :D
Jérôme.
TPST :
3h - Participants : Christophe, Jérôme.
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Jeudi 10 mars |
Grottes de
Jujurieux - Initiation :
C'est dans
cette classique de l'initiation que nous retournons avec Livia, Johan, et
notre bien connu Grégoire.
Deux groupe
seront formés : Julie avec Isa et Lulu emmèneront Livia jusqu'à la
Cathédrale et moi je pars avec les 2 furieux direction le fond par le haut
en espérant que Fred a laissé équipé comme promis....
Pour nous
trois, l'accès à la grande salle se fait rapidement, mais nous serons
obligés de partir par le bas, faute d'équipement, rien de bien grave car mes
2 jeunes padawans passeront la sableuse comme un vulgaire passage bas ! Trop
fort !!
On ira quand
même voir la vierge, toute propre, et le retour se fait dans la joie, les
cris, et chants en tout genre.....
On retrouve
nos 4 autres camarades dehors pour que chacun se raconte son aprem
jujuriesque.
Mika.
CR de Livia:
Le
10 mars, j'ai passé de bons moments avec l'équipe spéléologie de Bellegarde
et d'Oyonnax. Ils m'ont accueilli chaleureusement et c'était une bonne
expérience pour une débutante comme moi. Je recommande d'essayer pour un
moment inoubliable!
TPST :
3h - Participants : Julie, Isa, Mika, Lulu (SDNO)
Initiés : Livia, Johan, Grégoire (confirmé)
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Samedi
12 mars |
Grotte du
crochet - Classique :
Encore une de nos belles classiques du 01 a faire découvrir à nos derniers
arrivés.
Le passage du laminoir fait toujours son effet ! Direction l'actif, toujours
aussi sympa sur son aval, mais vu que je ne connais pas trop l'amont, nous
nous y attardons, pour finalement trouver un boyau humide qui nous
ramène..... à la sortie du laminoir !!
Moi qui croyais avoir tout vu dans ce trou, j'en reste bouche bée...
Faute de temps, on
ne pourra s'y attarder plus, mais foi de moi, j'y reviendrai pour vraiment
voir cet amont, mais aussi réaliser le projet lancé par Philipe il y a
quelques temps : la traversée vers le crochet Inf par le puits des Perles.
Mika.
TPST :
2h - Participants : Axel, Matthew, Sylvain, Mika.
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Dimanche 13 mars
(Cliquez sur la photo pour l'agrandir.)
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Grotte de
Balme (74) - Classique :
Ça commence
vendredi soir sur la place du marché alors qu'on allait rentrer chez nous.
Christophe, un peu dépité par le programme quasi vide du week-end, cherche à
me motiver pour organiser quelque chose.
- "D'accord,
mais toutes les cordes on été prises !! "
Sauf qu'on ne
démotive pas un Christophe lancé, qui me sort d'un coup :
- "Hé ben
j'irai bien aux grottes de Balme !".
Un brin de
folie qui m'enthousiasme aussi, on se rappelle dans la soirée en face de la
topo et c'est organisé pour le lendemain 9h30. Sauf qu'au matin, j'ai les
poumons en cru ! Qu'à cela ne tienne, on reporte au lendemain.
Dimanche on
est donc 3 sur le parking du Fort l'Ecluse : Christophe aux anges, Sylvain
L. content, et moi même dopé à la cortisone.
Première bonne
surprise, sur le parking on tombe sur les spéléo du SSG qui explorent les
lieux. On discute un peu et ils partent pour faire péter à différents
endroits.
A 11h, on se
lance à notre tour dans la cavité, le départ est une longue galerie sombre
veinée : on avance, on avance et rien…. 200-300m sans obstacles ni même se
baisser une seule fois : pas de doute, on est loin de chez nous ! Ah ! Voila
une étroiture ! En fait c’est juste une porte, la suite nous donnera une
vraie étroiture : 80m de ramping remontant le long d’un tuyau d’arrosage…
qui donne sur un cul de sac ! Bref, on se retourne et c’est reparti dans le
bon réseau.
Rapidement, on
arrive au dessus de la galerie principale, notre réseau la rejoint par un
colimaçon ou des balcons laissent deviner de grands gours 4m en dessous de
nous, c’est beau !
Pour la suite,
on remonte la galerie des Titans, c'est encore plus grand et avec des
concrétions pour la route. On s'habitue très vite à ces belles dimensions, à
tel point que lorsqu'il faut se baisser un peu pour continuer, on doute, on
sort la topo, ça fait encore facile 1m de haut mais on préfère y aller
prudemment ! Tout ça pour 2m de boyau et de nouveau le métro pour ressortir
en milieu de falaise où l'on pique nique rapidos.
Demi-tour, on
redescend toute la galerie des Titans pour arriver dans la galerie des Gours
: c'est toujours grand, toujours concrétionné mais avec des gours en plus !
Passées quelques photos, on ira faire un tour dans la galerie des Latomies :
là, ça se ressert ! Le font est un boyau bas de plafond, où les Suisses ont
creusé des sortes de grandes baignoires pour stocker l'eau du boyau. Ça
donne des passages marrant où l'on se prend pour une araignée d'eau.
De retour, on
s'enfile dans les rails de boue et lacs de boue, y'a pas d'eau, ça se passe
très bien. On débouche alors dans une belle galerie avec des coups de gouge
format 15 pouces, pour arriver au coude des Cristaux (très joli) et tomber
sur nos Suisses.
Le timing
était d'ailleurs parfait puisqu'on arrive juste pour le tir. Christophe
jouera l'écolier : « Monsieur, Monsieur, je peux venir, j'ai jamais vu ? ».
On ne sait pas ce qu'il s'est ensuite passé avec le Suisse barbu derrière le
chaos de blocs, mais ça a pété et Christophe est revenu avec un sourire béat
!
Après cela, on
a enchainé sur la galerie du Calvaire, parce que le nom était sympa....
Effectivement, ça sera un sympathique laminoir remontant ou l'on se roule
dans la boue pour progresser sur une bonne longueur, miam ! Cette fois,
c'est le bout, il ne reste plus qu'à repartir dans l'autre sens. On en
profite pour faire un crochet par la salle des Cristaux et la salle d'Outre-Tombe.
Cette dernière fait une grosse impression puisqu'elle est énorme, il y a une
cascade au coin et des parois en miroir de faille d'une quarantaine de
mètres de haut ! La bête résonne, et on peut s'amuser à faire du toboggan au
milieu : évidemment, on ne s'en privera pas !
Voilà, on
prendra quelques photos sur le chemin du retour et en 20min on est dehors,
ravis de cette magnifique visite.
Jérôme.
TPST :
6h - Participants : Christophe, Jérôme, Sylvain L.
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Mercredi
16 mars |
Au dessus
de Trébillet - Prospection
:
Suite à un
porche qui se laisser deviner depuis l'A40, j'ai passé 2h à bouffer du buis
sur les pieds de falaises au dessus de Trébillet. J'ai ratissé les deux
falaises du bas, ce qui complète la prospection que j'avais déjà faite
l'année dernière sur la troisième strate. Résultat : rien du tout !! C'est
rageant. Il reste la strate du haut qui n'est pas très haute, cela m'étonne
qu'il y ait quoi que ce soit à y trouver.
Jérôme.
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Vendredi 25 mars |
Au dessus
des Gallanchons - Prospection :
Nous avions
rendez-vous à 14h30 sur la place du marché avec un chasseur pour aller
explorer un nouveau trou situé au dessus des Gallanchons.
J’ai garé ma
voiture au début du chemin et nous voila partis jusqu’en haut de ce chemin,
chemin qui est en fait une route départementale. Nous avons descendu à
travers les bois, notre guide nous frayant un passage à coups de machette,
bifurqué à droite et, juste en dessous d’une barre rocheuse très découpée,
sommes arrivés à ce trou en forme de triangle.
Il mesure
environ 8m de longueur, 2m en hauteur, avec gros rétrécissement au fond
avec de l’eau au niveau des bottes au début et jusqu'à la taille au fond, à
cause de la pente, avec une faible alimentation. Cette eau est retenue par
un barrage naturel situé à l’entrée de la cavité.
Nous avons
essayé de déblayer ce barrage mais, sans outils, la tâche n’était pas très
facile.
En
redescendant, nous sommes allés voir le site magnifique de la Ravageuse.
Vistalle.
TP :
3h30 - Participants : Sylvain S., Vistalle et le chasseur.
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Vendredi 25 mars |
Conférence
sur la Source Bleue et le Gouffre Vincent oraganisé par la SDNO à la mairie
de Dortan :
Nous partîmes
à 3 de Bellegarde et nous arrivâmes à 100 à Dortan ! A peine à la bourre,
pourtant j'ai pas trainé sur la route, Christophe peut en témoigner...
La salle se
divise en deux parties : tout le monde spéléo de l'est du département et de
la région de St Claude à droite, et les habitants en soif de récits à
gauche. La soirée commence par la présentation élogieuse de Mme la Maire de
Dortan qui se fait VRP de la SDNO pour vendre leur publication (bravo !).
Je ne
raconterais pas tout ce qui s'y est dit, puisqu'une sortie avec Lulu peut
faire office de rattrapage à n'importe quel moment ! Seulement on retiendra
la bonne ambiance locale avec un lulu en peine avec powerpoint et Kakly
devant nous qui se fout de lui ! Les habitants buvant littéralement ses
paroles pendant que les spéléos pouffaient.
Extraits :
"En mono
bouteille le souci c'est que quand on a un souci on est vite mort."
"On y envoyait
les nouveaux en explo en leur disant "vas-y quand t'as plus d'air t'a plus
qu'a percer en apnee de l'autre coté du siphon""
Le "scotaire"
(5 ou 6 fois d'affilée !)
Voila donc
pour cette petite soirée fort sympathique.
Jérôme.
Participants : Ivan & Caro, Christophe, Sylvain S, Julie, Isa, Jérôme.
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Samedi 26 mars |
Canyon de
Coiserette (St Claude) :
Depuis longtemps nous l’espérions, depuis un an
nous le programmions, il aura fallu attendre une rencontre avec Dominique
Guyetan pour enfin y mettre les pieds !
Nous rejoignons Jérôme sur place en compagnie du
Dom, d’Isa et Claire. Les préparatifs prennent un peu de temps (c’est fou ce
que c’est dur de mettre une néo toute sèche) et donne à Jérôme l’occasion de
nous présenter la collection printemps 2011 du Vieux camp –rayon canyon….Ca
brille de partout ! A noter son super grand sac ou même je tiens dedans.
Après quelques minutes de marche facile, nous
faisons face à la 1ère cascade qui ouvre le canyon. Nous nous immergeons
avant d’enfin descendre. Au passage, Claire en profitera pour tester la
solidité de son casque. Isa, qui trouve la cascade bien trop petite avec un
débit trop faible, préfère rejoindre la voiture….. !
Nous entamons une succession de passage très
encastrés et, décidément, Coiserette tient ses promesses. Le maître des
lieux, appelé aussi « maitre canyon » par ses adeptes, nous explique chaque
passage, nous montre chaque amarrage, jongle avec chaque ressaut : Jérôme
et moi jubilons ! Quelques troncs d’arbre nous contraignent à jouer les
funambules… L’un d’entre eux pliera même sous le poids, donnant une belle
chute pour la caméra de Jérôme.
Nous progressons tranquillement avec un
équipement tip top de Claire. Nous enchainons rapidement avec la deuxième
partie du canyon après un petit sentier de quelques minutes. Les fesses
dans l’eau, nous comparons nos combis et, tandis que mes camarades parlent
de leur 5mm minimum, j’exhibe fièrement ma petite 3 mm. Dom aura pitié et
m’abandonnera son bonnet.
Plus nous avançons et plus nous en prenons plein
la vue. Les petits sauts agrémentant notre parcours ne contribuent qu’à
donner un peu plus de saveur à cet après midi. Peu avares de notre temps,
nous poursuivrons avec la 3ème partie…Tant pis pour les doigts et
les orteils détrempés !
Nous finissons par quitter le canyon 2h30
environ après l’avoir entamé. Reste désormais le plus dur et le moins
intéressant : la marche retour ! Ça grimpe, il fait chaud et me jambes
refusent de plier sous l’impulsion de la combi…Et pourtant, euphorisée par
le canyon, je subis sans mal ces quelques mètres.
Merci encore au Dom pour cette sortie que je
n’attendais plus et pour ses explications précieuses.
Julie.
TP :
2h30 - Participants : Julie, Jérôme, Dom & Claire (SCSC).
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Dimanche 27 mars
(Cliquez sur la photo pour l'agrandir.)
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Grotte du
chemin neuf - Grotte des Eglises Sourdes - Classique & Equipement :
Nous décidons
de retourner à la grotte du chemin neuf pour un entraînement à l'équipement.
J'en profite pour inviter Damien, copain du SCAnnecy, nouvellement installé
dans l'Ain, à se joindre à nous : il a besoin de se dérouiller après presque
une année sans spéléo, travaux obligent. Ce sera aussi l'occasion pour
Matthew de faire une "grande" sortie.
Nous arrivons
sur place un peu après 10h. Pendant que nous nous changeons, 3 voitures
arrivent, des spélos bien sûr. Nous finissons donc rapidement nos
préparatifs afin d'être les premiers dans le trou. Nous laissons donc la
grotte
des Eglises Sourdes pour le retour.
Je commence
l'équipement et, sur ce, arrive le deuxième groupe. Plutôt que d'attendre
tranquillement dehors ou d'aller voir les Eglises Sourdes comme Magali leur
conseille, ils décident d'entrer dans la grotte parce qu'ils sont pressés.
Le résultat
est immédiat : ça me fout le stress : j'hésite pour faire un cabestan,
refais trois fois mon chaise double mais finalement, la corde est en place.
Pressé, je n'ai pas eu le temps de bien penser mon équipement : ma tête de
puits est trop basse, ou la main courante trop haute, au choix ! Tant pis,
je descends jusqu'en bas. Ah non tiens, y'a un petit marrant qui a fait un
nœud sur la corde, je m'arrête à 20 cm du sol... Content d'avoir invité
Damien sur ce coup là, il m'avait manqué !
J'arrive enfin
en bas, et le reste de la troupe suit rapidement. Pas de soucis pour le
reste de l'équipement et pas de corde dans le long plan incliné même si le
gars de l'autre groupe a aboyé que LUI, IL l'équipait toujours parce que ça
craint à la remontée.
En bas, visite
de la galerie fossile et de celle des puits puis pique-nique.
Une fois
restaurés, c'est Magali qui part se mesurer au puits des lames. Quelques
jurons plus tard, nous la suivons. Peu de spits dans cette partie mais un
joli jeu de déviations permet d'éviter la majorité des frottements. Les
rares qui
restent ne sont pas dangereux pour la corde.
Tout le monde
arrive en bas et j'invite Matthew à ramper dans l'eau pour qu'il constate
par lui même que ça queute. Ah bon, je ne lui avais pas dit avant ? Un
oubli... De même quand j'invite Damien à descendre dans le petit puits plein
d'eau pour qu'il constate par l'expérience que ses bottes fuient...
Nous remontons
cette branche et Damien déséquipe. Le deuxième groupe attend bien sagement
en haut. Nous allons visiter la galerie de la boue. Il y a plus d'eau que la
dernière fois.
Nous attaquons
finalement la dernière montée, en constatant que le plan incliné se remonte
très facilement sans corde, ce qui avait d'ailleurs été déjà remarqué lors
de la sortie précédente. C'est moi qui déséquipe. Arrivés en haut, nous
constatons qu'il pleut.
Magali,
Matthew et Damien décident d'aller voir les Eglises Sourdes pendant que je
retourne à la voiture avec le matos. Ils me rejoindront une demi-heure plus
tard.
Tout le monde
se change puis retour maison, ou nous nous quitterons après une petite
bière.
Au final, une
sortie sympa et un Matthew qui a pas mal assuré, un peu fatigué à la fin
semble-t-il, malgré ses dénégations.
Franck.
TPST :
6h15 - Participants : Magali, Matthew, Franck, Damien (SCAnnecy).
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Dimanche 27 mars |
Gouffre des
Bargognons - Désob. :
Je rejoins
Christophe dans son fief : le parking de la télécabine de Crozet. J'ai
oublié de changer d'heure, c'est dommage pour une fois que je n'étais pas en
retard (sauf d'1h donc).
On profite de
la dernière journée d'ouverture des bennes pour aller aux Bargognons, ce
trou qui nous fascine avec ses -200m rendus inaccessibles par un pierrier
suspendu en sommet de puits.
Les Bargognons
sont méconnus à tord, c'est à ce jour la 6ème cavité la plus profonde de
l'Ain, son accès est très facile grâce à la télécabine, et surtout il est
magnifique ! Plus qu'un gouffre, c'est une antre vertigineuse dans la
montagne.
Lors de notre
première sortie avec Denis Drumetz, nous avons purgé l'entrée, les pierres
ricochant jusqu'au fond de la cavité tel un maelstrom avalant les bateaux.
Ce gouffre
mérite vraiment notre intérêt, son P45 d'entrée est sublime, il donne pied
sur un pierrier en forte pente à la suite duquel les verticales s'enchainent
en tourbillonnant. Malheureusement pour nous, ce pierrier rend impraticable
l'enchainement de puits, la moindre pierre finissant immanquablement sur
l'infortuné spéléo qui oserait se trouver plus bas.
Le but de
notre visite était donc de voir comment stabiliser cette masse de pierres,
on s'y attèle en faisant des pièges à cailloux avec les tronc trouvés sur
place, mais il faudra amener du matériel et faire une bonne séance pour que
la suite s'offre enfin à nous en toute sécurité.
A la
redescente, on est accueilli chaleureusement par les saisonniers intrigués
par «ces deux machins jaunes qui descendent sous la télécabine». Ils nous
offriront un verre bien sympathique pour fêter la fin de leur saison,
pendant que Christophe les captive avec les vidéos qu'il a faites sous
terre.
Jérôme.
TPST :
3h30 - Participants : Jérôme, Christophe.
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