Ci dessous, le compte rendu des activités du club.

Pour le compléter, faites nous part de vos sorties par mail.

Après contrôle par le Webmaster, vous le trouverez ci-dessous

 

Compte rendu du 4ème trimestre 2011

                  1er trimestre - 2ème trimestre - 3ème trimestre

 

Dimanche 2 octobre

 

Grotte de la Trouillette :

Dimanche tout le monde se retrouve à 9 heures sur le parking.

 

La première équipe constituée de Patrick Vistalli, Ludovic Manillier et Christophe Girod, rentrent armés du matos topo, désob et quelques cordes à 9h45 avec, pour objectif, la descente des puits entrevus la dernière fois dans la galerie du déca. (galerie post-siphon  latérale à la galerie du Mâts).

 

La veille  Ludo et Philippe L., avaient installé un tuyau pour vidanger le siphon, dans l’espoir de pouvoir faire l’explo le lendemain. Mais cette fois la voûte mouillante barrant l’accès aux puits n’a  pas baissée, donc en attendant une éventuelle vidange l’équipe décide de revoir la galerie du chien.

 

Environ  2 heures plus tard, de retour devant une voûte mouillante désespérément pleine, nos trois compagnons, déçus par les bizarreries de la Trouillette ressortent avec le tuyau.

 

La deuxième équipe constituée de Michel Neyroud, Stéphane Girardin et moi, nous dirigeons vers le siphon terminal de la galerie du Mât avec deux blocs de 7 litres.

 

Stéphane plonge  la branche gauche du siphon qui est une succession de passages noyés ponctués de cloches ou de petits passages à l’air libre.

 

Le quatrième et dernier siphon se termine à la base d’un puits d’environ 8m sans réel espoir de continuation, mais toutefois à revérifier à deux.

 

Entre le deuxième et le troisième siphon, une lucarne part sur la gauche et débouche sur un puits de quelques mètres avec une circulation d’eau qui se jette dans un nouveau siphon.

Stéphane émerge après 50 minutes, vaincu par le froid légendaire de la Trouillette.

 

Au retour, nous remontons les blocs près du ressaut pour une prochaine plongée.

 

De retour à la salle de l’horloge, Stéphane franchit le siphon d'entrée pour récupérer une nouvelle bouteille, que nous emmenons au bord su siphon de la St Valentin. Stéphane change la chaux de son recycleur qui avait pris l’eau lors de la dernière crue, et fait de l’ordre dans son matos qui restera au bord du siphon pour dimanche prochain. Je ramène le recycleur en haut du ressaut de la corde à nœuds pour plus de sécurité.

Toune.

TPST : 5h30 - Participants : Michel Neyroud, Patrick Vistalli, Ludovic Manillier, Christophe Girod, Stéphane Girardin (plongeur, SSG), Thierry Tournier (SDNO)

 

Dimanche 9 octobre

 

Grotte de la Trouillette :

Sortie à la galerie du Mât. Christophe, Ludo et Vistalle vont tenter de désamorcer les deux siphons pour poursuivre l’explo. entreprise il y a quelques jours dans la galerie perpendiculaire proche du siphon terminal ; ils vont aussi tenter la désobstruction au-dessus du siphon.

 

Pour ma part, je vais jeter un œil dans la galerie perpendiculaire au début du siphon du Mât où Michel avait été en 1985 ( ?). Avec ses lampes de faible puissance il n’avait pas pu bien observer la partie exondée qu’il y a au bout de ce petit siphon. Il m’a aussi parlé d’une lucarne située dans une des cloches derrière laquelle il avait perçu un bruit de cascade.

 

Comme il me l’a décrit, ce siphon est joli et propre. Au bout du siphon il y a une cheminée pas très raide d’environ deux par trois que j’éclaire en hauteur sur environ sept mètres et qui à l’air de pincer à son sommet. Il faudra quand même y monter mais l’argile rend l’ascension délicate au début. Juste au-dessus de l’eau, un conduit étroit et argileux mène tout droit sur quelques mètres à un petit plan d’eau.

 

Au retour, dans la cloche de la lucarne, je laisse le matériel dans l’eau et passe celle-ci située juste au-dessus de la vasque. Après quelques mètres ça débouche sur un petit puits à la base duquel de l’eau arrive dans une petite vasque. C’est probablement possible d’y descendre sans matériel spécifique mais ça serait déraisonnable. Il faudra revenir pour plonger ce siphon qui semble se diriger en sens inverse de celui qui va au bout. J’ai trop froid pour rester plus longtemps et sors rejoindre Michel et Toune.

 

Spéphane.

 

TPST : ? - Participants : Christophe, Ludo, Vistalle, Michel, Thierry Tournier (SDNO), Stéphane (SSG, plongeur)

 

 

Dimanche 16 octobre

 

Aven d'Ardon - Initiation :

Ravie ?Première verticale et première étroiture pour moi, sous cette Terre : très impressionnant car c'est très joli d'une part et j'ai ressenti une sensation de calme, de quiétude d'autre part.

 

Mes "partenaires" étaient sympathiques et patients, ce qui rassure beaucoup pour une première.

 

Heureusement que j'avais un peu pratiqué la verticale en salle car j'ai pu plus profiter du puits assez étroit et difficile pour moi, débutante.

Mathhew déséquipe.

La grande salle est magnifique. Un petit rhinolophe y sommeillait gentiment jusqu'à notre arrivée.

 

Voilà ! Premier compte-rendu également donc j'espère que cela correspond à des attentes de spéléologues !!

 

Noëlle.

 

Deux précisions :

 

1) Nous accompagnions Maxime, un copain de Matthew, pour sa première sortie sous terre.

2) Matthew, pour la première fois, a déséquipé : bon travail !

 

TPST : 2h - Participants : Noëlle, Magali, Matthew, Franck - Initié : Maxime (copain de Matthew)

 

Mercredi 26 octobre

Grotte de la Trouillette - Sortie logistique :

La sortie se décide le lundi sur un appel de Stéphane, les prévisions ne sont pas trop alarmantes, on décide donc de planifier une sortie logistique le mercredi pour une plongée le jeudi.

 

Mercredi, Stéphane, qui est sur place, vient d’avoir les relevés pluviométriques de Ghislain : 30mm depuis lundi soir… la poisse ! Il y a un risque important que le siphon soit trouble et que l’on prépare une sortie pour rien, sans compter le gaz qu’on va bouffer pour rien. On décide donc d’annuler la plongée. Stéphane ayant du matos à aller chercher, on part au trou vers 12h30.

 

Arrivés à la vasque, grosse surprise, puisqu’elle est quasi pleine ! Environ 1,5m sous le rebord, on se réjouit d’avoir maintenu la sortie puisque l’intérieur devrait être intéressant. C'est le cas puisque la cathédrale est pleine, il nous faudra utiliser la main courante. On regrette juste d’avoir pris un éclairage insuffisant pour bien profiter du spectacle. Le trou ruisselle de partout, dans la galerie d’entrée, de la galerie kensicher, et de la galerie du mât la montagne s’essore !

 

Arrivés au siphon, on est encore saisi par le niveau d’eau puisque tout le conduit sous le « point de base » est noyé, soit facilement 5m de plus. Le propulseur a bougé, les bidons sont remplis d’eau, il est clair que c’est monté plus haut. Par sécurité on emmène le propulseur au niveau du ressaut, et on ressort divers affaires de Stéphane. Dehors une dernière surprise nous attend puisque le niveau de la vasque a très nettement baissé, d’au moins 1m50 pendant notre balade.

 

Ce trou résiste donc encore à nos efforts de plongée, la prochaine opportunité sera peut être cet hiver, nous verrons.

 

Jérôme.

 

TPST : 1h15 - Participants : Jérôme, Stéphane (plongeur, SSG)

 

Dimanche 6 novembre

Méandre des Avalanches :

Le rendez-vous a été fixé à 8h00 et des quatre prévus, seuls Christophe et moi seront de la partie (Jérôme a le genoux peu fiable et Sylvain S. a des obligations d'équipements à la Lésine des Cordules).

 

La route ou plutôt la piste qui part de Champfromier jusqu'au méandre est correcte bien que les pierres peuvent chuter d'un moment à l'autre - Nous apprendrons par la suite que l'accès depuis Giron est préférable - Spécial remerciement à Michel Neyroud pour son parking et le pistage orange!

 

La corde que j'avais laissée préalablement à flanc de falaise est encore en place et permet d'éviter un détour.

Après une brève séance photo au porche d'entrée, nous quittons Jérôme, à quatre pattes sur un lit d'ossements de lapins...

 

La cavité est étroite ; le périple est long et se mérite... Nous auscultons le premier puits dont seul l'échelle paraît suspecte et descendons sur la corde en bon état.

Arrivé au carrefour, je décide de vérifier le réseau amont qui présente un très beau méandre ; effectivement : courant d'air mais pas de barre à mine... Je laisse tomber pour cette fois d'autant plus que Christophe a autre chose en tête : aller au fond !

 

Délicat toutefois car ce passage se présente comme une trémie de gros blocs en instance de tomber - On regardera ça avec Vistalle tout bientôt.

 

Toujours depuis le P5 et P6, mais de l'autre côté, il y a une échappée de taille correcte (accès actuel en balancier depuis le haut du dernier puits mais un peu sport quand même...) - Cela tire droit vers la 2ème cheminée remontante mais nous n'avons pas vérifié. Nous décidons de laisser la corde de Michel pour le rééquipement futur du carrefour.

 

Plus loin, après le chaos d'étroitures aussi bien verticales que longitudinales, surprises : Deux magnifiques cathédrales !

 

D'une hauteur vacillant entre 50 et 80m, une fine pluie nous arrose mais nous laisse entrevoir deux échappées supérieures (cheminée 1 : photos 1A et 1B - cheminée 2 : photo 2). Un réel défi à équiper (glaise sur parois) mais peut-être très intéressant. J'apprendrais plus tard que des ossements ont été retrouvés au fond de la cheminée 1 par les lyonnais en 1971 - signe d'une possible sortie supérieure...

 

Nous nous arrêtons entre l'affluent 2 et 3 pour déjeuner - Sans parler, nous savons qu'il ne faut pas s'attarder pour avoir une chance d'effleurer la salle terminale et pouvoir ressortir.

 

Au fond, il y a encore beaucoup de matos des lyonnais (notamment des échelles dans un état lamentable, du carbure en paquet (bien trempé), des piles défoncées...etc). L'avant dernière salle donne des départs dans plusieurs directions et je suis sûr que toutes n'ont pas été explorées à fond car c'est vraiment loin de l'entrée et des petites désob nécessaires n'ont pas été réalisées. Un seul passage avec un faible courant d'air part sur la droite de l'actif - il me paraît assez prometteur.

 

J'imprime dans ma mémoire les 2 cheminées remontantes dans le méandre qu'il faudrait explorer (une avec un peu d'eau qui coule - hauteur environ 10-15m) et nous poursuivons le cheminement épuisant.

 

Encore une surprise... : la baignoire ! Les amateurs de long ramping dans 40 cm d'eau glacée comprendront... L'eau est basse, temps sec - nous pouvons passer.

 

Trémies, étroitures, puis un méandre propret nous amène dans un conduit débouchant sur la cascade du P10.  L'équipement n'existe plus ... et la descente de Christophe se fait par assurage - Le puits de grand volume fait état d'un énorme bloc de remplissage sur une hauteur d'environ 10 m qui se délite et dégringole dès qu'on le touche... On ne s'entend plus car l'actif est d'importance mais je comprends que Christophe va jeter un œil. Les dires du Toune sont véridiques : un véritable piège à rat pour rejoindre la salle terminale - Trop d'eau, trop épuisés, passage trop étroit - Nous nous en retournons.

 

Le retour est pire - un enfer - Nous empruntons un passage bas par erreur qui court-circuite la salle où nous devions récupérer un kit avec la corde de Jérôme... Tant pis - impossible physiquement de retourner le chercher cette fois. Cela semble une tradition d'abandonner les kits dans cet abominable trou...!

C'est encore un ramping dans l'eau - Christophe coince son kit et jure toutes les 30 secondes...

 

Après la pose de mes agrès pour le passage de l'horrible étroiture des cheminées, nous continuons péniblement jusqu'à la sortie.

 

Il est passé 21h00 lorsque nous apercevons Julie et Jérôme à la sortie. Plus tard, Sylvain S. nous rejoint. On fait peur à voir...

Merci les amis pour votre soutien - on vous revaudra cela.

 

Merci aussi au Toune, à Michel, à Vistalle et à Lulu pour leurs infos très utiles.

 

Important : Cette cavité nous a fasciné et nous souhaitons reprendre son exploration, abandonnée il y a 40 ans... Un programme est en cours - Affaire à suivre !

 

Ludo.

 

TPST : 11h - Participants : Christophe, Ludo.

 

Dimanche 13 novembre

Grotte de la Félicité :

Rendez vous au parking de la Félicité pour faire découvrir cette superbe cavité à notre sympathique nouvelle recrue : Noëlle. Mika arrive avec une échelle spéléo. pour le ressaut de 3.50m pour éventuellement parer cette difficulté.

 

Noëlle a été très à l'aise, progressant tranquillement mais surement sans le secours de l'échelle et nous sommes arrivés au fond du réseau inferieur et sommes ressorti, notre compagne du jour ayant très apprécié cette sortie.

 

TPST : 2h30 - Participants : Noëlle, Christophe, Vistalle.

 

Samedi 26 novembre

Gouffre de la Rasse - Objectif -500 :

 

La Rasse objectif -500m.

 

Rendez-vous au parking qui borde le sanctuaire. C’est une belle journée et il va faire chaud. Après les préparatifs d’usage, nous voila en son entrée, sa petite cabane, sa grille et son cadenas grippé...

 

Franck lutte pour que tourne enfin la clef, mais rien n’y fait, nous sommes maudits...

 

Gloire à toi Damien qui fit sauter ce dernier rempart d acier rouillé et c est avec soulagement que l’équipe s’élance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La cérémonie commence, il est 10 heure 20. Ça y est , j’y suis, j’y reste ! Ô toi la Rasse , trou des trous !

 

Le début est laborieux, une corde rugueuse qui nous freine sous l’indifférence d un chiroptère assoupi. Mais après, le rythme s’accélère... Je suis le dernier et j’essaye de suivre la meute qui file le long du fil.

 

Tout est fluide jusqu’au méandre de -200. Mais après, c’est une autre histoire, une torture physique et psychique : par où passer ? En haut ? En bas ? Où est le haut, où est le bas ? D’ailleurs, où sont mes collègues ? Suis seul, j’ai peur... J’entends des fois au loin des cris...

 

Décidément, ce méandre, c’est vraiment quelque chose ! Et pis il ya le deuxième, différent, mais tout aussi chiant ! Il m’angoisse, il m’angoisse. Y en n’a pas un pour rattraper l’autre, mais bon, c’est passé,  on est des champions !

 

On arrive enfin à -300, après 4 heures 30 de descente, sic !!

 

Petite collation de 40 minutes au point chaud chauffé à la bougie : oh ! It’s so romantic !

 

Puis on attaque la suite, un petit passage humide en dessous du -300m puis on arrive au P70, un long ressaut que je trouve agréable, puis un méandre affreux a voir mais en fait très sympathique et on arrive à -500m après 6 heures de progression.

 

Que de joie, que de joie ! Les flashs crépitent, c’est l’euphorie collective ! Ivresse des profondeurs, Franck s’essaye au méandre du Cauchemar et je vous assure, ce méandre, c’est quelque chose !

 

Puis c’est le retour, un long retour où je suis en tête et c’est le stress : surtout ne pas ralentir et refroidir mes collègues. Je m’impose un rythme mais Magali a mangé du lion et elle sera sur mes talons pendant toute la montée !

 

Arrivés à -300, on se fait un thé et un muesli au chocolat qui ressemble à une soupe à la glaise, on reprend des forces pour affronter les deux terribles méandres.

 

Finallement, cela se passera bien avec une exception pour Franck qui a choisi un passage étroit où y a que lui qui peut passer : ah ! Ivresse des profondeurs !

 

Plus aucun obstacle pour la horde boueuse si ce n est la fatigue et une certaine lassitude qui me vient. Traction, traction, click, click, les puits s’enchainent et on finit par cet interminable P26 qui annonce la fin du calvaire.

 

Dehors, il fait une nuit froide étoilée, il est 00h20 et on a passé 14 heures dans la Rasse et franchement, c'est quelque chose !

 

Christophe.

 

TPST : 14h - Participants : Magali, Christophe, Franck, Damien (SCA).

 

 

Samedi 3 décembre

 

Méandre des Avalanches - Rééquipement :

Nous nous retrouvons à 8h30 à Châtillon, Christophe et moi, dans le but d'aller rééquiper les premiers puits du Méandre des Avalanches. Nous passons par Giron mais, comme j'ai oublié la carte, c'est au deuxième essai que nous trouvons le « parking ». Nous nous changeons, après une petite séance de motivation. Un 4X4 arrive du bas de la piste : c'est Toune et Vistalle qui viennent nous souhaiter bon courage. Un peu de bavardages plus tard, nous partons vers l'entrée. Une barre rocheuse et un pied de falaise ébouleux plus tard, nous y sommes, il est 10h30.

 

Christophe me laisse passer devant. Un ramping, une bonne flaque boue : ça commence fort ! Un petit murin dort au plafond : pour lui, la journée sera cool... Arrivé à un «croisement», je comprends vite qu'il faut choisir la vilaine étroiture plutôt que le boyau plus «confortable» d'en face. A partir de là, on est bon pour en baver : le méandre commence ! Légèrement plus large en haut, c'est là qu'il faut passer la plupart du temps en inventant toutes sortes de positions improbables, toutes aussi inconfortables les unes que les autres. Les kits rendent la progression difficile car ils ont une tendance naturelle à suivre les lois de la gravité et semblent vouer un culte aux lois de Murphy : s'il y a ne serait-ce qu'une micro possibilité de se coincer, alors ils se coincent ! De façon admirable, nous évitons l'un comme l'autre les jurons...

 

Christophe m'apprend que nous arrivons au premier puits. Effectivement, une bonne demi-heure plus tard, nous y sommes... Nous commençons à revoir l'équipement. C'est Christophe qui plante un spit supplémentaire en tête de main courante, au tamponnoir. Il comprend rapidement pourquoi je voulais prendre le perfo ! Pendant qu'il tape, je change les plaquettes du puits. La première vis est tellement oxydée qu'elle casse dans le spit ! De tout façon, il fallait le remplacer car il dépasse d'un bon centimètre de la roche. Une fois le spit de Christophe en place, nous commençons à mettre la corde quand un « plouf » nous apprend que le marteau vient de tomber au fond du puits (5m).

Sympa car la tête de puits n'est pas équipée... Christophe descend donc sur le spit de milieu de main courante. Je me cale dans le méandre et me longe dans l’amarrage, au cas où... Le marteau de retour, j'équipe la tête de puits pendant que Christophe se refroidit en bas. Il voit une nouvelle fois l'intérêt du perfo. Je le rejoins et nous continuons.

 

La suite est tout aussi pénible et c'est avec plaisir que nous trouvons une place plus large à un nouveau croisement pour manger. Il est environ 13h. Le méandre se poursuit dans ce que nous pensons être l'amont, mais la suite pour nous c'est l'étroiture verticale d'où pend une échelle. Comme Christophe a un peu coincé, je fais le malin en lui disant que je vais lui monter comment faire. En fait je n'y crois pas vraiment ! Mais surprise, ça monte tout seul ! Nous voulons ensuite changer les plaquettes et mettre une corde mais... plus de clef de 13 !!! Disparue !!! Échec...

 

Nous décidons quand même de pousser jusqu'au P80 à peine plus loin. Une étroiture où Christophe et Ludo avaient lutté plus tard, nous faisons le tour du P80 qui est vraiment magnifique ! Pas de trace d'ossements au fond qui auraient pu indiquer une sortie supérieure. En revanche, quelques mètres plus bas, après un passage dans 40cm de boue bien glaiseuse, je trouve une petite niche dans laquelle repose un squelette, de renard semble-t-il. Il est vraiment vieux, les os sont abîmés. Par où est-il venu ? Le P80 ? Il n'aurait pas pu survivre à une telle chute pour aller se réfugier dans cette niche ! Mystère donc...

 

Nous décidons de rebrousser chemin, en laissant cordes et amarrages sur place pour la prochaine fois. Le retour est pénible et, cette fois, les jurons fusent. Arrivés en bas du premier puits, je trouve ma clef de 13 qui nous attend bien gentiment... Christophe remballe la vielle corde et l'échelle dans son kit et nous poursuivons. Un long (très long) moment plus tard, je me coince un peu dans l'étroiture du premier croisement et fini par m'en extraire. Nous décidons d'aller voir dans le boyau à droite.

 

D'abord à 4 pattes, puis en ramping, nous débouchons dans un méandre assez étroit. Je me faufile dans l'amont car il est rempli d'éclats rocheux au sol qui laissent penser qu'ils pourraient provenir d'un puits juste au dessus. Rapidement, ça sent la désob, il y a des traces d'explosions sur les parois. J'arrive à un puits équipé que je remonte pour constater que ce n'est qu'un minuscule boyau qui arrive au sommet. Demi-tour. Avant d'arriver au carrefour, je vois plusieurs mots gravés dans une paroi, des noms sûrement : FAVRE, CONTENT, DEMANDEZ, VALLET.

 

Retour au croisement. La sortie arrive vite. Christophe, devant, m'informe qu'il pleut. On se rend vite compte qu'il neige ! Il est 17h. Nous retournons vite à la voiture pour nous changer.

 

Au moins 3 cm de neige rendent le trajet dans la forêt un peu épique mais nous arrivons rapidement à Giron, limite pluie-neige, et regagnons Châtillon où je dépose Christophe avant que chacun ne regagne ses quartiers.

 

Une sortie malgré tout sympa, qui en appelle une prochaine pour finir ce que nous avons commencé !

 

Franck.

 

TPST : 6h30 - Participants : Christophe, Franck.

 

Samedi 3 décembre

Gouffre de la Morgne - Classique :

Entrée vers midi et sortie vers 17h30 environ.

 

Sylvain S. équipe le 1er puits et, pendant ce temps,  un petit mulot remonte avec une agilité déconcertante devant Magali et moi.

 

Dans la première grande salle, environ 12 salamandres, adultes et bébés, sont présentes : très très jolies et dodues. Ainsi qu'environ 17 rhinolophes qui sommeillent. Nous sommes descendu jusqu'en bas : magnifique !! (voir les photos). Il y avait un peu d'eau.

 

On a tout visité apparemment, car il y avait une corde pour monter à l'étage supérieur : de la boue, une étroiture que je passe avec difficulté (je ne suis pas née spéléo je pense !!) mais sans bobo. Tout cela en vaut la peine car il y a vraiment de splendides concrétions, colonnes et autres. Beaucoup d'excréments de chauve-souris : bon signe !

 

Grâce à la Scurion de Sylvain, Magali a pu prendre de superbes photos d'où les nombreux arrêts pour apprécier cette sympathique grotte.

 

Comme j'ai eu envie de compliquer un peu les choses, j'ai bien mélangé mon passage au dernier fractio mais tout s'est bien terminé et nous sommes sortis sous la pluie et à la nuit tombée !

 

Sortie très instructive et encore une fois, superbement bien encadrée par Sylvain S. et Magali, qui sont très patients !

 

Noëlle (spéléologue non confirmée)

 

TPST : 5h30 - Participants : Magali, Noëlle, Sylvain S.

 

 

 

 

 

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